Les dialogues de Garcia Oliver
Été 1940. Indésirable en France où l’on lui signifia un refus de séjour, Juan Garcia Oliver est réfugié en Suède avec sa femme et son tout jeune fils.
Il cherche à gagner l’Amérique du Sud. Avec les Panzer nazis qui déferlent tout autour, une seule voie de transit s’offre à lui : traverser l’Union soviétique, embarquer depuis Vladivostok jusqu’aux États-Unis et enfin gagner le Mexique.
Il a rendez-vous à l’ambassade d’URSS pour organiser son périple à travers ce pays.
La visite la plus inattendue fut celle de Gaston Leval. Je l’avais rencontré en 1922 à Saragosse.
Dans cet extrait, Juan Garcia Oliver s'entretient avec le sergent Manzana lors de la veillée funèbre de Durruti . Manzana était avec Durruti quand celui-ci reçut la balle qui le tua lors la défense de Madrid fin novembre 1936. D'où venait cette balle ? L"enquête" se poursuit encore. En lire aussi les derniers "rebondissements" dans un texte récent de 2019 sur le site des amis Giménologues : https://gimenologues.org/spip.php?article861 (...) Dans la maison de la CNT-FAI, la dépouille...
Au lendemain de la mort de Durruti, Garcia Oliver retrouve Mera au comité national de la CNT avec Marianet nouveau secrétaire général. La discussion est plus que vive...
Garcia Oliver est ministre de la Justice depuis le début du mois de novembre 1936. Le gouvernement évacue Madrid et s'installe à Valence. C'est là que, le 20 novembre, Garcia Oliver apprend par la visite de Cipriano Mera la mort de Durruti.
Extrait des mémoires de Juan Garcia Oliver Début novembre 1936. La CNT est au gouvernement de Catalogne depuis un mois. Garcia Oliver y est secrétaire général à la Défense. Le comité des milices a été dissout. Cette fois, le comité national de la CNT accepte de participer au gouvernement de Madrid avec 4 ministres. Horacio Prieto secrétaire national de la CNT vient proposer le ministère de la justice à Garcia Oliver. - L’entrée de la CNT dans le gouvernement de la République a...
Extrait de L'écho des pas, mémoires de Juan Garcia Oliver Fin septembre 1936, la CNT décide d'intégrer le gouvernement de La Generalitat de Catalogne. Le Comité des milices vit ses dernières heures... (...) Ce matin-là, pratiquement dépossédé de mes fonctions au Comité des milices, je suis allé à la Maison CNT-FAI pour voir comment ils préparaient l’entretien solennel de présentation des trois conseillers. Dans divers secrétariats du Comité régional il y avait pas mal...
Extrait des L'écho des pas, mémoires de Juan Garcia Oliver Garcia Oliver, encore au Comité des milices de Catalogne, est aux prises ici avec le chef du gouvernement républicain Largo Caballero au sujet de la venue des brigades internationales... Aurelio Fernández avait su s’entourer de compagnons efficaces comme Luzbel Ruiz, « Barberillo » et Portela. Après notre départ du Club nautique, il avait installé les services de la Sûreté intérieure au Ministère de l’Intérieur. Un...
Extrait de L'écho des pas, mémoires de Juan Garcia Oliver Juan Garcia Oliver reçoit au Comité Central des Milices Anti-fascistes de Catalogne(1) le compagnon Montserrat venu le voir au sujet de l'or de la Banque d'Espagne qui, comme chacun sait, est parti dans la poche à Staline... - As-tu des informations sur ce que fait le gouvernement de Madrid de l’or de la Banque d’Espagne? - Non, je n’en sais rien. - Dernièrement, j’ai du faire pour l’Organisation des démarches qui...
Extrait de L'écho des pas, mémoires de Juan Garcia Oliver (…) Au cours de l’avant-dernier repas que nous prîmes ensembles, Rosenberg (1) me suggéra : - Vous n’ignorez pas que, dès les premiers mois de la révolution, en URSS, nous dûmes accepter des négociations de paix. La paix de Brest-Litovsk. Pour l’obtenir, nous dûmes réduire nos aspirations, ne conservant qu’une partie d’entre elles. Peut-être qu’une même opportunité se présentera à vous. Que décideriez-vous...